Nouvelle traduction du missel – RITES d’ENTRÉE (8) « Gloire à Dieu » – Gloria

Après le rite pénitentiel, toute l’assemblée entonne d’un seul cœur le chant du Gloire à Dieu. Apparue dans la liturgie au IVe siècle, d’abord pour la seule messe de Noël puis progressivement pour tous les dimanches, toutes les fêtes et solennités, cette hymne est toute tissée de la Parole de Dieu (Jn 1,29 ; Ps 109,1 ; Ac 2,33-36…comme d’autres hymnes tel le Magnificat de Marie par exemple) et reprend en particulier le chant des anges célébrant la naissance du Sauveur dans la nuit de Noël. Elle se développe de manière trinitaire : on chante successivement le « Seigneur Dieu, Roi du Ciel, Dieu le Père tout-puissant », puis le « Seigneur, Fils unique, Jésus-Christ », « avec le Saint-Esprit ». Venue du Père, la Gloire qui est un des noms de la vie divine déborde et se communique au Fils qui est le resplendissement de la gloire du Père (He 1,3) par l’Esprit-Saint que saint Pierre appelle « l’Esprit de Gloire » (1 P 4,14).

L’assemblée, au cours de la liturgie, reçoit la communication de la Gloire du Père (de Sa Présence, de Sa Vie, de Sa Sainteté) par Jésus dans l’Esprit. En recevant, l’Esprit des fils, l’assemblée rend gloire et célèbre la gloire de Dieu tout au long de la messe, dès cette hymne et plus tard dans le chant du Sanctus et lors de la doxologie (Par lui, avec Lui et en Lui…).

Participer à la Gloire de Dieu, célébrer cette gloire qui se manifeste dans notre vie, rendre gloire à Dieu à travers toute notre vie – une vie vécue selon Sa Volonté et comme réponse à Son Amour –, tel est le sens de la vie chrétienne. Le chant du Gloria nous plonge dans cette vérité. Et Dieu par ce qu’il réalise à la messe nous rend capables de la faire passer dans toute notre vie.