Le Dimanche de la Santé – 12 février 2023

Dans la 1ère lettre aux Corinthiens, Paul nous dit : « Dieu a voulu ainsi qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que les différents membres aient tous le souci les uns des autres.  Si un seul membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance ; si un membre est à l’honneur, tous partagent sa joie. » (1 Co 12, 25-26)

Le 11 février de chaque année, à l’occasion de l’anniversaire de la première apparition de la Vierge à Lourdes, l’Église célèbre la Journée Mondiale des Malades. Ce samedi 11 février, lors de la messe anticipée de 18h30 à Saint-Saturnin, plusieurs personnes recevront le Sacrement des Malades.

C’est un beau moment que cet instant où, à travers les mains du prêtre qui donne l’onction, Jésus se fait tout proche de ceux qui souffrent. Il apaise, il guérit, il libère, il fait renaître celui qui reçoit le sacrement. Mais il y a bien plus. Ce sacrement vécu en Église, apaise, guérit, libère, fait renaître la communauté tout entière. C’est le témoignage de courage et d’humilité de ceux qui ont demandé de l’aide. C’est le témoignage de la sollicitude de notre communauté pour eux.

Le dimanche le plus proche de cette fête est naturellement devenu le Dimanche de la Santé. Il a pour vocation de rendre visible dans les communautés chrétiennes, les soignants, les visiteurs de malades, les équipes d’aumônerie à l’hôpital ou en maison de retraite, les blouses roses et autres associations, les proches accompagnants… tous ceux qui œuvrent (parfois dans l’ombre) et qui sont tellement importants, tellement essentiels pour la prise en charge des personnes malades, âgées, handicapées.

Le soin de la personne qui souffre est une tâche essentielle pour le bien de tous. Et même si nous ne nous sentons pas tous appelés à agir directement, tous nous pouvons avoir à cœur la prière qui soutient, qui intercède.

La prière est un acte d’Amour.
Elle est puissante au-delà de ce que nous pouvons imaginer.
Elle porte celui qui n’a plus la force.
Elle accompagne celui qui doute.
Elle appelle l’Esprit Saint qui guide les gestes, les paroles, de celui qui peut agir.
Elle rend l’espérance dans la tourmente de la maladie.
La prière touche le cœur de Dieu.

Claire LE FLOCH, pour la Pastorale de la Santé d’Antony