« Laudato Si »

« Laudato Si »

Un texte social, vibrant appel à une conversion écologique !

Voici cinq ans exactement, pour la Pentecôte, le pape François signait une contribution majeure à la réflexion sur l’avenir de l’humanité : l’encyclique Laudato si’ « sur la sauvegarde de la maison commune », publiée le 18 juin 2015. Mais où en sont les chrétiens quant à la « conversion écologique » à laquelle le pape appelle ?

« C’est un texte qui parle de choses graves, mais rempli d’espérance. Il montre un Dieu qui ne juge pas. Il dit que la vie émerge de situations de mort », observe Elena Lasida, enseignante à l’Institut catholique de Paris, spécialiste du développement durable, à qui les évêques de France ont confié la mission d’accompagner la réception de l’encyclique dans les communautés catholiques. Les pasteurs et les paroisses y trouveront les mots pour rejoindre les jeunes générations.

A noter qu’elle co-anime « Église verte », action dont elle souligne la dimension œcuménique : « Le projet est porté institutionnellement par la Conférence des évêques de France (CEF), la Fédération protestante de France et l’Assemblée des évêques orthodoxes de France. »

Pas le temps de lire l’encyclique ? Pour vous aider à comprendre malgré tout « Laudato Si’ », la rédaction du Pèlerin (Dominique Lang) a réuni les citations les plus fortes en 9 thèmes pour tout comprendre de Laudato Si :

  • Notre planète est un don, pas un dû : Si l’homme, créé à l’image de Dieu, a pour mission de « cultiver et garder » la terre (Gn 2, 15), il n’en est que l’intendant, pas le maître.
  • Tous habités par l’Esprit : Il ne s’agit pas de sacraliser la nature, mais de reconnaître qu’elle partage avec l’humanité un même mystère de vie et d’existence.
  • Une communauté de destin : La perte de la biodiversité est un scandale. Nous nous privons d’un patrimoine précieux et d’un don de Dieu.
  • Les pauvres, loin des yeux, loin du cœur : Derrière les statistiques mondiales sur la pauvreté, le chômage, les migrations, il y a des personnes concrètes.
  • Un appel à la cohérence : Défendre les espèces menacées, oui ! Mais sans oublier l’embryon humain.
  • L’école des petits gestes : Des petits gestes ne sauvent pas la planète. Mais ils changent notre attention aux autres.