La divine miséricorde – Edito 32 2022

En ce 2e dimanche de Pâques, nous fêtons la divine miséricorde, et cela depuis le 30 avril 2000, jour de la canonisation de sœur Faustine Kowalska, une religieuse du début du 20ème siècle qui a témoigné durant toute sa vie du message de Jésus-Christ sur la divine miséricorde.

La miséricorde : un mot qui dit la tendresse de Dieu pour certains, un mot désuet ou difficile à comprendre pour d’autres. Un mot qui fait partie du vocabulaire de nos communautés et souvent difficile à partager avec ceux qui nous entourent et qui ne sont pas chrétiens.  Affaire de mot ? Affaire de cœur ? La miséricorde c’est d’abord l’expression d’une présence aimante, apaisante et réconciliatrice. Comme celle de Jésus ressuscité, dans l’Évangile de ce dimanche, qui se fait présent au milieu de ses disciples, alors qu’ils le croyaient mort. Ils ont eu peur, ils se sont enfermés, ils sont comme paralysés. Jésus vient les réconforter. Miséricorde. Ses premiers mots : la paix soit avec vous. Puis un envoi. Jésus donne son Esprit et envoie ses disciples pardonner avec discernement les péchés. Faire miséricorde, être sensible aux souffrances, au malheur de ceux que nous rencontrons, c’est ce à quoi nous sommes tous appelés, dès aujourd’hui et maintenant.

Aujourd’hui, nous vivons des moments incertains et angoissants : la pandémie, la guerre, la confrontation sociale et politique. Prenons le chemin que le Christ nous invite à prendre : tout au long de son ministère, il a montré comment vivre avec chacun en ne jugeant pas, en accompagnant, en réconfortant en étant miséricordieux, comme celui qu’il nous a aidé à appeler Père.

Maintenant, soyons attentifs et recevons cette joie pascale : Christ nous délivre et nous sauve !

Jean-Marie Warnan, diacre permanent